«...Je suis plus que convaincu que cet Atelier va permettre d’introduire facilement dans tous les secteurs d’activités, des applications telles que la gouvernance électronique (e-gouv), l’administration électronique (e-administration), le commerce électronique (e-commerce), l’éducation en ligne (e-éducation), la santé (e-santé) ainsi que le dispositif structurel et le mécanisme de gestion harmonisée de l’ensemble de ces applications.Ce changement qui va contribuer au développement social de notre pays, va aussi permettre d’avoir les bases du gouvernement numérique pour la prestation de services publics de confiance et inclusifs, une meilleure efficacité et de la transparence dans la gestion des ressources publiques et un flux important de trafics.A ce stade de mon allocution, j’invite tous les participants à faire preuve de rigueur scientifique dans la définition du processus et l’élaboration du schéma de digitalisation afin de régler définitivement le problème de fragmentation du leadership qui ne fera que nous distraire, sinon nous dévier de l’axe stratégique de nos actions.Je vous invite en particulier à vous appuyer sur des exemples concrets qui ont fait leur preuve au niveau international, régional et sous-régional, sans perdre vue le réflexe de la contextualisation...»
La complexité du développement de l’économie numérique et des communications électroniques, amène à penser à la définition d’un cadre d’échanges et de négociations où se comparent les bonnes pratiques afin de les ériger en recommandations ou en règles de droit : c’est la corégulation. Cette dernière a pour objet d’articuler les efforts des acteurs privés (autorégulation) et l’intervention des pouvoirs publics (réglementation) afin de servir l’intérêt général. De même qu’elle se préoccupe désormais des questions de souveraineté numérique des Etats africains dans le vaste chantier de la transformation digitale de l’Afrique. L'Agenda 2063 de l'Union Africaine souligne d’ailleurs l'importance de l'économie numérique pour une intégration régionale et continentale renforcée. Dans cette perspective, le Bureau Sous-régional de la CEA pour l'Afrique Centrale a mis en avant l'urgence d'initier des programmes d'identité numérique, alignés sur les agendas 2030 et 2063 de l’UA afin de soutenir la capacité de négociation numérique des pays de la sous-région. Le choix de la République Centrafricaine comme hôte de ce sommet majeur n'est pas fortuit. La vision novatrice, notamment avec l'adoption du Sango, première monnaie digitale en Afrique, positionne la Centrafrique comme un modèle d'innovation économique. De plus, avec la présidence actuelle de la CEMAC, Bangui s'est naturellement imposée comme le centre névralgique de la sous-région. Un agenda qui mérite qu’on puisse se pencher sur l’avenir de la sous-région. Il s’agit pour ce sommet de revisiter les grands axes du développement de l’économie numérique face au pacte financier mondial afin d’envisager, par la même, les opportunités d’investissement dans l’économie numérique avant de se pencher sur l’amélioration de la qualité de service et la promotion du « Blockchain » comme technologie de rupture. En conséquence, il s’agira pour le CADES 2024 de répondre à des préoccupations structurelles sur le vaste chantier des politiques publiques en matière de «transformation digitale de l’Afrique» afin de répondre aux nouvelles exigences de la monnaie digitale, du porte-monnaie électronique, du e-business; e-learning, du e-gouvernment, e-agroindustry, du concept du e-services et biens d’autres solutions innovantes en matière d’économie numérique. Le CADES 2024 promet d'être une plate-forme de réflexion et de dialogue pour les États membres de la CEMAC-CEA, les institutions internationales (BRICS, UIT, UA, BM, FMI, BAD, BDEAC, COSUMAF, BID, ATIDY For Africa..), les experts, les universitaires, les start-ups, les acteurs économiques et les Ambassades, pour envisager l'avenir de l'Afrique dans le domaine du numérique, en lien avec l'Agenda UA 2030 et 2063 dont l’un des points fondamentaux est la « Transformation Digitale de l’Afrique ». Mieux encore et d’où l’approche conceptuelle de placer le Digital Summit Bangui 2024 sous le thème central « Connecting Africa, this is the moment ». Car il s’agit de connecter l’Afrique au nouveau Monde digitalisé. Afin de mettre en œuvre une stratégie nationale ou sous-régionale d’interconnexion et de développement de l’économie numérique en Centrafrique et en Afrique Centrale, l’agence de l’intelligence artificielle Prima Intelligencia Agency et le Cabinet All Access Agency se proposent d’organiser, en partenariat avec l’Etat Centrafricain et sous l’encadrement du Ministère Centrafricain de l’Économie Numérique, la toute première édition du Central Digital Economy Summit (CADES BANGUI 2024). Une véritable plate forme qui servira de cadre à une stratégie sous régional de développement du numérique